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Les meilleures excuses pour ne pas aller travailler

excuse pour ne pas aller travailler

On le sait tous : il arrive parfois d’avoir besoin d’une journée loin du bureau. Que ce soit pour une vraie urgence, un imprévu familial ou un moment de fatigue intense, savoir présenter correctement son absence peut faire toute la différence entre une relation de confiance avec son employeur et une situation délicate. Voici ce que tu vas découvrir dans cet article :

  • Les situations légitimes qui justifient vraiment une absence professionnelle
  • Les excuses crédibles liées à la santé, la famille ou les imprévus du quotidien
  • Les erreurs à éviter pour ne pas ruiner ta réputation au travail
  • Les bonnes pratiques pour communiquer ton absence de manière professionnelle

Parce qu’être honnête et savoir gérer ses absences, c’est aussi une compétence pro.

Quand est-il acceptable de manquer le travail ?

Commençons par poser le cadre : toutes les absences ne se valent pas. Il existe des situations où ton employeur comprendra parfaitement ton absence, et d’autres où tu risques de fragiliser ta crédibilité.

Les absences légitimes et protégées incluent notamment les arrêts maladie, les congés pour événements familiaux (mariage, décès, naissance), les obligations légales comme une convocation au tribunal, ou encore les problèmes de garde d’enfants. Ces situations sont généralement prévues par le Code du travail ou ta convention collective.

Le vrai critère de l’acceptabilité, c’est la combinaison de trois facteurs : la fréquence de tes absences (une fois tous les six mois, ce n’est pas pareil qu’une fois par mois), la prévisibilité (un rendez-vous médical planifié à l’avance sera mieux perçu qu’une absence annoncée le jour même) et la transparence avec laquelle tu communiques.

Les entreprises modernes comprennent que la vie personnelle peut parfois prendre le dessus. Le télétravail et la flexibilité ont changé la donne : aujourd’hui, un manager raisonnable préférera que tu prennes une journée plutôt que de venir au bureau en état grippal et contaminer toute l’équipe.

L’important, c’est de ne pas abuser du système. Si tu accumules les absences pour des raisons qui semblent toujours différentes mais finalement douteuses, ton employeur finira par perdre confiance. À l’inverse, une absence bien justifiée et rare ne posera aucun problème.

Enfin, renseigne-toi sur les spécificités de ton entreprise : certaines ont des politiques plus souples que d’autres, notamment sur le télétravail d’urgence ou les jours enfant malade. Connaître tes droits et les usages de ta boîte, c’est déjà la moitié du chemin.

Excuses de santé : les plus crédibles

La santé reste la raison numéro un pour s’absenter du travail, et c’est normal : quand ton corps dit stop, il faut l’écouter.

Les maladies contagieuses sont en tête de liste. Grippe, gastro-entérite, varicelle, Covid… Personne ne voudra que tu viennes contaminer tout l’open space. Ces pathologies sont non seulement bien comprises par les employeurs, mais elles sont souvent accompagnées de symptômes visibles ou de tests médicaux qui rendent le doute impossible. Un arrêt maladie délivré par ton médecin viendra facilement appuyer ton absence.

La migraine sévère est aussi une excuse recevable, bien qu’elle soit invisible. Si tu souffres de migraines chroniques, ton employeur finira par le savoir et par comprendre. Attention simplement à ne pas en abuser : invoquer la migraine tous les lundis matins, ça finit par paraître suspect.

La fatigue extrême ou le surmenage sont désormais pris au sérieux. Le burn-out n’est plus tabou, et de plus en plus d’entreprises reconnaissent l’importance de la santé mentale. Si tu sens que tu n’es plus en état de travailler efficacement, mieux vaut prendre une pause avant que ça devienne un vrai problème médical. Dans ce cas, consulte rapidement un médecin pour obtenir un arrêt si nécessaire.

Les accidents domestiques (entorse, coupure profonde, brûlure) ou les blessures légères qui t’empêchent de te déplacer ou de réaliser tes tâches sont aussi parfaitement acceptables. Si tu t’es foulé la cheville un dimanche soir et que tu ne peux plus conduire, personne ne te reprochera de rester chez toi.

Les rendez-vous médicaux planifiés méritent une mention spéciale. Examens spécialisés, soins dentaires, vaccins, hospitalisations programmées… Ce sont des obligations légitimes. Le bon réflexe : prévenir ton employeur plusieurs jours à l’avance pour que l’équipe puisse s’organiser. Si c’est un rendez-vous matinal, propose de venir en décalé dans la journée ou de télétravailler.

Le certificat médical est ton meilleur allié. Pour toute absence supérieure à trois jours consécutifs (selon les conventions), tu devras généralement le fournir sous 48 heures. Ce document officiel couvre tes arrières et te permet d’ouvrir tes droits aux indemnités journalières de la Sécurité sociale.

Un dernier conseil : même si tu te sens vraiment mal, essaie de prévenir ton manager dès le matin plutôt qu’à 14h. La réactivité montre ton professionnalisme, même dans la maladie.

Raisons familiales ou personnelles valables

La sphère familiale génère son lot d’imprévus et d’obligations qu’un employeur sérieux ne peut ignorer.

L’enfant malade est probablement l’excuse familiale la plus fréquente et la mieux comprise. Quand ta crèche t’appelle à 8h pour te dire que ton enfant a de la fièvre, tu n’as pas le choix. Les conventions collectives prévoient d’ailleurs souvent des jours dédiés à cet effet. Là encore, préviens rapidement et propose une solution de rattrapage si possible (télétravail, récupération d’heures).

L’absence de la nounou ou la fermeture imprévue de l’école (grève, alerte météo) pose le même problème : tu ne peux pas laisser un enfant seul chez toi. C’est un cas de force majeure que ton employeur doit accepter, surtout si tu n’as pas d’autre solution de garde dans l’urgence.

Accompagner un proche à un rendez-vous médical est aussi une raison valable, surtout s’il s’agit d’un parent âgé, d’un enfant ou d’un conjoint qui ne peut pas se déplacer seul. Hospitalisation, opération, examen lourd… Ces situations requièrent ta présence et sont généralement bien comprises.

Le décès d’un proche est l’une des rares excuses absolument indiscutables. Tu as d’ailleurs légalement droit à un congé payé dont la durée varie selon ton lien avec la personne (conjoint, parent, enfant, frère/sœur). Tu devras fournir un certificat de décès, mais personne ne remettra en cause cette absence.

Les imprévus domestiques urgents comme une grosse fuite d’eau, une panne de chauffage en plein hiver, ou une coupure d’électricité peuvent aussi justifier une absence ponctuelle. Tu ne peux pas laisser ton appartement inondé pendant que tu es au bureau. Là encore, la clé, c’est la rareté : si tu as une fuite tous les mois, ça devient bizarre.

L’accouchement du conjoint donne aussi droit à un congé de paternité, mais si l’accouchement est imminent ou inattendu, tu peux évidemment t’absenter immédiatement. C’est un événement unique et fondamental.

Le point commun de toutes ces excuses familiales : elles doivent rester exceptionnelles. Si tu multiplies les absences pour raisons familiales, ton manager pourrait finir par se demander si tu es vraiment organisé ou si tu abuses de sa compréhension.

Problèmes de transport ou météo : des causes recevables

Les aléas du quotidien et les conditions extérieures peuvent rendre ton trajet domicile-travail impossible. Ces excuses sont d’autant plus crédibles qu’elles sont souvent vérifiables publiquement.

Les grèves de transports sont une raison évidente et indiscutable. Si la RATP ou la SNCF annonce un mouvement social massif, ton employeur ne peut pas te reprocher de ne pas pouvoir venir. L’information est relayée dans les médias, donc facilement vérifiable. Le bon réflexe : prévenir dès la veille si tu sais que tu ne pourras pas te déplacer, et proposer de télétravailler si ton poste le permet.

La panne de voiture est recevable, surtout si tu habites loin du bureau et que les transports en commun ne sont pas une option. Un pneu crevé, une batterie à plat, un problème mécanique qui t’immobilise… Ça arrive. Si tu peux, envoie une photo ou un justificatif du garagiste. Attention : si tu tombes en panne tous les mois, ça commence à sentir le mensonge.

Les conditions météo extrêmes (neige, verglas, inondations, tempêtes) sont des motifs légitimes. Ta sécurité passe avant tout, et un employeur responsable ne te demandera jamais de risquer ta vie pour venir travailler. Ces événements sont souvent annoncés par les autorités locales ou Météo France, ce qui rend ton excuse facilement vérifiable.

Un accident sur ton trajet ou un bouchon exceptionnel (fermeture d’autoroute, manifestation, incident majeur) peut aussi te bloquer. Si tu es coincé dans les embouteillages pendant deux heures à cause d’un carambolage, personne ne te reprochera d’arriver très en retard ou de renoncer à venir. Là encore, l’info circule souvent sur les sites de trafic ou à la radio.

Les retards ou annulations de trains/bus sont fréquents, surtout dans les grandes villes. Si ton train est annulé ou a deux heures de retard, c’est un fait objectif. La plupart des applications de transport affichent ces informations en temps réel, ce qui rend ton excuse facilement vérifiable.

Le point commun de toutes ces excuses liées aux transports : elles doivent être accompagnées d’une vraie volonté de trouver une solution alternative. Propose de télétravailler, de décaler ta journée, ou de rattraper les heures. Ça montre que tu restes impliqué même face à l’imprévu.

Obligations administratives à ne pas négliger

La vie administrative génère des rendez-vous incontournables qui ne peuvent souvent pas être déplacés.

Les convocations officielles (tribunal, mairie, préfecture, gendarmerie, pôle emploi) sont des obligations légales auxquelles tu ne peux pas te soustraire. Ton employeur ne peut pas te refuser cette absence, surtout si tu présentes la convocation. Que ce soit pour un témoignage, une procédure judiciaire, ou un renouvellement de titre de séjour, ces démarches priment.

Les signatures d’actes notariés ou bancaires importants (achat immobilier, prêt, succession, donation) nécessitent ta présence physique à une heure précise. Ce sont des événements rares mais sérieux, et ton employeur le comprendra si tu le préviens à l’avance.

Le renouvellement de papiers officiels (carte d’identité, passeport, permis de conduire) peut aussi justifier une absence, surtout si le rendez-vous en préfecture ne peut pas être déplacé facilement. Ces démarches sont souvent chronophages et les créneaux rares. Anticipe et informe ton manager plusieurs jours avant.

Les rendez-vous avec l’administration fiscale ou sociale (impôts, CAF, Sécurité sociale) peuvent aussi être impératifs, surtout en cas de contrôle ou de régularisation urgente. Si tu reçois une convocation officielle, tu as toute légitimité pour t’absenter.

La clé avec les obligations administratives : prévenir le plus tôt possible. Dès que tu connais la date de ton rendez-vous, informe ton employeur. Cela montre ton professionnalisme et permet à l’équipe de s’organiser. Si possible, prends rendez-vous en début ou fin de journée pour limiter l’impact sur ton travail.

Un conseil : garde toujours une copie ou une photo de ta convocation ou confirmation de rendez-vous. C’est un justificatif qui peut t’être demandé par les RH.

Les pires excuses à éviter absolument

Certaines excuses, même si elles te semblent astucieuses sur le moment, peuvent définitivement ruiner ta crédibilité professionnelle.

Les excuses vagues du type “je ne me sens pas bien” ou “j’ai un problème personnel” sont à éviter si elles deviennent récurrentes. Une fois, ça passe. Mais si tu utilises cette formule tous les mois, ton manager finira par se demander ce que tu caches vraiment.

Les mensonges flagrants sont évidemment à proscrire. Inventer un décès, une maladie grave, un accident de voiture imaginaire… Si ton employeur découvre la supercherie (et il y a de fortes chances), tu risques un licenciement pour faute grave. Sans parler de la destruction totale de la confiance. Ne joue jamais avec ça.

Les excuses exagérées ou absurdes (“mon chien a mangé mon réveil”, “mon chat a uriné sur tous mes vêtements”, “j’ai perdu mes clés dans une bouche d’égout”) peuvent faire sourire, mais elles infantilisent ton image. Tu passes pour quelqu’un de peu sérieux ou de désorganisé. Même si c’est vrai, trouve une formulation plus professionnelle.

Les contradictions visibles sont un piège classique des réseaux sociaux. Si tu prétends être cloué au lit avec une grippe et que tu postes une story Instagram à la plage deux heures plus tard, tu es grillé. Tes collègues ont des yeux, et l’information circule vite. Sois cohérent entre ce que tu dis et ce que tu montres.

Les excuses répétitives finissent toujours par éveiller les soupçons. Si tu as systématiquement la migraine tous les lundis, une fuite d’eau tous les mois, ou un enfant malade toutes les semaines, personne ne te croira plus. Varie tes raisons si elles sont vraiment légitimes, ou assume que tu as un problème récurrent et cherche une solution durable.

Les excuses trop familières ou décalées (“j’ai la gueule de bois”, “j’attends un colis Amazon”, “mon ex m’a quitté hier soir et je suis déprimé”) ne passent pas en milieu professionnel. Même si ton manager est sympa et proche de toi, garde un minimum de distance et de respect dans ta communication.

La démission impulsive pour éviter de revenir est la pire solution. Si tu ne supportes plus ton job, prends le temps de chercher autre chose avant de claquer la porte. Démissionner sans préavis peut te coûter cher (indemnités, références, réputation) et ruiner tes chances dans le futur.

En résumé : sois crédible, cohérent et respectueux. L’honnêteté reste ta meilleure alliée, même dans des moments difficiles.

Comment bien présenter son excuse ?

Savoir quoi dire, c’est une chose. Savoir comment le dire, c’en est une autre. Voici les bonnes pratiques pour gérer ton absence de manière professionnelle.

Préviens rapidement. Dès que tu sais que tu ne pourras pas venir, contacte ton manager. Le matin même, c’est le minimum. Si possible, la veille au soir si tu sens que tu ne seras pas en état. Cette réactivité montre ton respect pour l’équipe et permet à chacun de s’organiser.

Choisis le bon canal de communication. Pour une absence de quelques heures ou d’une demi-journée, un SMS ou un message Teams peut suffire. Pour une absence de plusieurs jours, privilégie un appel téléphonique suivi d’un mail formel avec justificatif. Adapte ton mode de communication à la durée et à la gravité de la situation.

Sois clair et honnête. Pas besoin de raconter ta vie en détail, mais donne suffisamment d’informations pour que ton absence soit comprise. “Je ne pourrai pas venir ce matin, j’ai un rendez-vous médical urgent” est bien plus professionnel que “je ne me sens pas bien”.

Montre ta bonne volonté. Si ton poste le permet, propose de télétravailler, de décaler ta journée, ou de rattraper tes heures. Offre d’anticiper certaines tâches critiques ou de briefer un collègue sur tes dossiers en cours. Configure un message d’absence sur ta messagerie et préviens tes contacts importants.

Reste joignable si possible. Même absent, tu peux répondre à un mail urgent ou à un appel rapide. Cela montre que tu restes impliqué et que ton absence n’est pas un prétexte pour déconnecter totalement.

Varie tes raisons. Si tu dois t’absenter régulièrement pour des raisons légitimes mais différentes, précise-le. Ça évite que ton manager pense que tu inventes à chaque fois. Si c’est toujours pour la même raison (enfant malade, traitement médical récurrent), explique la situation pour que ce soit clair.

Fournis un justificatif si nécessaire. Arrêt maladie, certificat médical, convocation officielle, attestation de l’école… Ces documents appuient ton excuse et te couvrent légalement. Ne les néglige pas.

Dernier point : ne t’excuse pas excessivement. Si ton absence est légitime, tu n’as pas à ramper ou à te justifier pendant des heures. Un ton professionnel, factuel et respectueux suffit largement. Tu es un adulte responsable, et ton employeur doit le comprendre.

Léo

Décodeur de l’ère numérique, Léo explore l’univers du business et des nouvelles technologies pour vous livrer des contenus clairs, concrets et inspirants. Qu’il s’agisse d’intelligence artificielle, d’entrepreneuriat ou d’outils no-code, il vous aide à rester à la page et surtout à prendre une longueur d’avance.

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