Créer un site web en 2025, c’est choisir entre des dizaines de solutions. Mais deux plateformes se démarquent nettement du lot : WordPress et Webflow. La première domine le marché depuis 2003 avec plus de 42% des sites web mondiaux, tandis que la seconde séduit de plus en plus de designers et d’entrepreneurs grâce à son approche visuelle révolutionnaire.
Voici ce que vous devez savoir pour faire le bon choix :
- WordPress : CMS open-source gratuit, ultra-flexible avec 59 000 plugins disponibles
- Webflow : plateforme SaaS tout-en-un, hébergement inclus, éditeur visuel poussé
- Maintenance : WordPress demande de la maintenance régulière, Webflow s’occupe de tout
- Coûts : WordPress peut être gratuit (avec frais d’hébergement), Webflow démarre à 14$/mois
- Public cible : WordPress pour les contenus riches et l’e-commerce, Webflow pour le design premium
Cette comparaison détaillée vous aidera à identifier la solution qui correspond vraiment à vos besoins, votre budget et vos ambitions.
Présentation générale des deux outils
WordPress reste le mastodonte du web. Lancé en 2003, ce CMS open-source alimente aujourd’hui plus de 42% des sites internet mondiaux. Sa force ? Une communauté gigantesque, une flexibilité sans limites et un écosystème de plugins qui permet littéralement tout. WordPress s’installe sur votre hébergeur (dans sa version .org) et vous donne les clés d’un outil qui a fait ses preuves sur des millions de projets.
Webflow, c’est la nouvelle génération. Lancée en 2013, cette plateforme SaaS révolutionne la création web avec son approche “no-code” ultra-visuelle. Pas besoin d’hébergement externe : tout est intégré dans leur interface. Webflow séduit particulièrement les designers et les entrepreneurs qui veulent un résultat professionnel sans se prendre la tête avec la technique.
La différence fondamentale ? WordPress vous offre un moteur surpuissant que vous devez assembler vous-même, tandis que Webflow vous livre une Ferrari clés en main. Chaque approche a ses avantages selon votre profil et vos objectifs.
L’installation illustre parfaitement cette philosophie. Avec WordPress, vous téléchargez le CMS, vous le transférez sur votre hébergeur via FTP, vous configurez une base de données… C’est technique mais vous maîtrisez tout. Avec Webflow, vous créez un compte, vous choisissez un template et vous commencez à designer. Immédiatement.
Facilité d’utilisation au quotidien
L’expérience WordPress s’est considérablement améliorée avec l’arrivée de Gutenberg, son éditeur de blocs. Créer du contenu devient intuitif : vous ajoutez des blocs texte, images, vidéos par simple glisser-déposer. L’interface reste claire et logique, même pour un débutant. Le vrai défi, c’est d’apprivoiser l’écosystème : choisir un thème, installer les bons plugins, configurer les paramètres… Comptez quelques heures pour maîtriser les bases, quelques semaines pour devenir vraiment à l’aise.
Webflow mise tout sur l’expérience visuelle. Leur éditeur drag & drop permet de construire des pages directement en voyant le résultat final. Vous placez vos éléments, vous ajustez les marges, vous changez les couleurs… tout se fait en temps réel. C’est magique quand on a l’œil, mais déroutant si on découvre le webdesign. La courbe d’apprentissage est raide au début, mais Webflow University (leur plateforme de formation gratuite) rattrape le coup avec des tutoriels excellents.
La gestion quotidienne révèle des philosophies opposées. WordPress excelle pour publier régulièrement : écrire un article, le programmer, gérer les commentaires, organiser les catégories… Tout est pensé pour les créateurs de contenu. Webflow privilégie l’édition directe : vous modifiez votre page en live, vous voyez instantanément le résultat. Parfait pour les ajustements design, moins évident pour gérer un blog avec 50 articles.
Les notifications et mises à jour changent aussi la donne. WordPress vous bombardera de notifications : plugin à mettre à jour, thème à modifier, commentaire à modérer… Webflow reste silencieux : la plateforme se met à jour automatiquement, vous n’avez rien à faire.

Gestion du contenu et des médias
WordPress excelle dans la gestion de contenu, normal pour un outil initialement conçu pour les blogs. Créer un article, c’est du bonheur : éditeur riche, catégories, tags, programmation de publication, révisions automatiques… Le système de commentaires intégré favorise l’engagement. La médiathèque centralisée organise parfaitement vos images, vidéos et documents. Vous uploadez une fois, vous réutilisez partout.
La gestion des utilisateurs fait aussi la différence. WordPress propose des rôles précis : administrateur, éditeur, auteur, contributeur, abonné… Idéal pour un site collaboratif où chacun a ses permissions. Vous pouvez confier la rédaction à votre équipe sans craindre qu’elle casse le design.
Webflow adopte une approche différente avec son CMS intégré. Vous créez vos “collections” (articles, produits, témoignages…) puis vous designez leurs templates. Le résultat ? Des pages dynamiques ultra-personnalisées. Modifier un article se fait directement sur la page finale, sans passer par un backoffice. C’est fluide et visuel.
Mais Webflow montre ses limites sur le contenu collaboratif. Pas de système de commentaires natif (vous devrez intégrer Disqus ou équivalent). Les rôles utilisateurs sont plus basiques. La gestion des médias existe mais reste moins sophistiquée que WordPress.
Un exemple concret : pour un magazine en ligne avec 10 rédacteurs, WordPress s’impose. Pour un portfolio d’architecte avec 3 collaborateurs, Webflow sera plus sexy. La nature de votre contenu et votre workflow déterminent le choix.
Référencement naturel (SEO)
WordPress domine le SEO depuis des années, surtout avec des plugins comme Yoast ou AIOSEO. Ces outils analysent vos contenus, suggèrent des améliorations, génèrent automatiquement les sitemaps et optimisent les balises. La structure même de WordPress favorise le référencement : URLs propres, architecture logique, gestion fine des catégories et tags.
L’avantage WordPress ? La richesse de contenu. Google adore les sites qui publient régulièrement du contenu de qualité. Avec WordPress, créer un blog SEO-friendly est un jeu d’enfant. Les plugins vous guident pas à pas : densité de mots-clés, méta-descriptions, maillage interne… Tout est automatisé et optimisé.
Webflow rattrape le terrain avec des outils SEO intégrés directement dans chaque page. Vous paramétrez vos titres, méta-descriptions, balises Open Graph pour les réseaux sociaux… sans plugin externe. Le code généré est propre et rapide, deux critères essentiels pour Google. Les redirections 301, les sitemaps XML, les balises alt des images… tout est là nativement.
La vraie force de Webflow ? La vitesse. Leurs sites se chargent rapidement grâce à un code optimisé et un hébergement performant via Amazon Web Services. Google favorise les sites rapides, c’est un avantage concurrentiel majeur.
Mais Webflow pèche sur l’accompagnement SEO. Pas de recommandations automatiques comme Yoast, pas d’analyse de lisibilité, pas de suggestions de mots-clés. Il faut maîtriser les bases du SEO pour exploiter pleinement le potentiel de la plateforme.
Le verdict SEO dépend de votre stratégie. Pour un site vitrine avec quelques pages, Webflow suffit largement. Pour une stratégie de contenu ambitieuse avec des centaines d’articles, WordPress et ses plugins SEO sont imbattables.
Webflow compense par l’expérience utilisateur : un site beau, rapide et ergonomique génère naturellement plus de partages et de backlinks. WordPress mise sur la puissance technique et l’optimisation fine. Les deux approches peuvent mener au succès, selon votre vision du référencement.

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